" Des places et des marchés pour celles et ceux qui les font! La répression est un poison ! "
Communiqué de presse de la Maire de Paris et des biffinEs d' AMELIOR ( biffinEs)
Depuis plus de 10 ans, la mairie de Paris n' a plus créer une place pour les biffinEs...
un marché aux puces des chiffonnierEs biffinEs ferrailleurEs!
Samedi 30 mars apres midi à Paris, lors d'une promenade urbaine en vélib' et trottinette du coté de Barbès,Mme Hidalgo, la Maire de Paris, en présence des éluEs Dominque Versini, Paul Simondon et Antoinette Guhl, respectivement en charge de la lutte contre l'exclusion, des "déchets" et de l'économie circulaire, ont pu découvrir par hasard en allant vers la gauche un marché classique, comme les parisienNEs ont toujours su en réinventer pour embellir Paris et rester la capitale mondiale des droits de l'homme et de la femme... un marché aux puces des chiffonnierEs biffinEs ferrailleurEs!
Des étals des biffinEs sur le parterre de leurs mairies d'arrondissement !
Ces marchés des biffinEs ont fortement interessé les éluEs du conseil de Paris qui en ont fait la publicité aux maires d'arrondissements. En leur vantant les bienfaits économiques sociaux environnementaux et juridiques, et le lien social créé par ses espaces publics partagés, Mr Dagnaud, Mme Cordebard, Mme Calandra, Mr Vauglin, respectivement maires des 19, 10 20 et 11 eme arrdt, ont dès à présent relevé leurs manches et aidé en personne à l'installation des étals des biffinEs sur le parterre de leurs mairies d'arrondissement !
En lien avec le nouveau préfet de police de paris, la décision est donc prise, sans plus attendre et à l'unanimité, d'aller dans le sens de la justice sociale et climatique en défendant l'intérêt général de l'économie circulaire populaire parisienne par la mise en oeuvre d'une politique qui ne tardera pas a donner l'exemple d'une ville inclusive, zéro dechet et zéro chomeur au monde entier, contrastant avec les politiques discriminatoires d'oppression et de ségrégation des biffins. Ces politiques ne sont que du racisme et de la pauvrophobie servant des interets privés, soupconnés de corruption et d'abus de biens publics...
La mairie de Paris en marche arrière indemnise les biffinEs pour le manque à gagner
En effet, horrifiés par les drames qui touchèrent la communauté des marchands de récup' de rues de 2007 jusqu'à ce jour de 2019, la mairie de Paris, qui s'est totalement désolidarisée des politiques d'exclusion menés par le passé, décide d'indemniser les 3000 biffinEs exerçant leurs metiers à la sauvette par manque de volonté politique d'inclusion, et donc victimes des confiscations destructions de leurs biens, en se basant sur les ventes indiciduelles estimés à 95 euros en moyenne par jour de marché à croix de chavaux à Montreuil. La mairie de Paris a donc reverser plusieurs dizaines de millions d'euros aux associations de biffinEs constitués, AMELIOR et Sauve Qui Peut et enjoint les communes limitrophes a faire de meme...
De plus, a été décidé suite à un grand débat avec touTEs les parisienNEs,
Nouveux marchés des biffinEs sur les places Gambetta, de la Nation, de la Bastille, des Fêtes et d'Italie.
Avec cette politique sociale, la mairie de paris permet à 3000 travailleurs biffins, chomeurs, rsistes, retraités, handicapés, sans logis, exilés, précaires, de sortir de la pauvreté, du mal logement et du déni de droit, d'augmenter le pouvoir d'achat des parisiens, d'arrêter les dépenses publics des politiques répressives inutiles estimées à plus d'un million d'euros annuels et pour mieux redistribuer ces deniers publics au profit du développement des métiers des biffinEs, en allouant pour cela les moyens de productions nécessaires à savoir l'achat de vehicules de collectes, de locaux d'activités pour le réemploi et le recyclage.et le droit de vendre sur les nouvelles places de Gambetta, Nation, Bastille, des Fêtes et d'Italie.
En créant 6 nouveaux d'espaces de ventes autorisés de 200 places chaque samedi dimanche et lundi, la mairie de paris permet la revente de 90 tonnes de biens de réemploi et le recyclage de 36 tonnes par semaine, soit 6 552 tonnes sauvé de l'incineration par le travail des biffins et leurs acheteurs par an, créant 17 784 000 euros annuels d'échanges économiques formels, car ce droit au travail régulier et sécurisé permet aux biffins de déclarer leurs revenus et de s'acquitter de leurs impots, en plus de développer les "métiers verts" dont le droit au travail des biffins découle.
Prochain rdv des éluEs du conseil de Paris, le 1er mai 2019, journée internationale de lutte pour les droits des travailleurs, les eluEs parisienNEs pousseront les caddies, charriots et vélos-remorques des biffinEs derriere leurs banderoles:
"Des places et des marchés pour celles et ceux qui les font! La répression est un poison !"
le 1er avril 2019.